Cet après-midi, je suis allée, à la nuit tombée, faire mes courses,

Au hasard, d'un rayon, je me suis laissée tenter par l'achat d'une petite lanterne

C'est bientôt, Noël, et j'ai toujours aimé, les bougies, (même, hors période de Noël)

Je suis revenue chez moi, et durant le trajet, dans la nuit noire, et froide (les 1ers flocons ont fait leur apparition), j'ai eu  un flash, (non !! non!! rassurez vous pas un radar, thank's god)

Disons plutôt, qu'un souvenir est revenu, à ma mémoire,

Je me suis revue, vers l'âge de sept ans, à la même période, accompagner ma maman à l'étable,

Elle était située, à, environ 800 mètres de la maison, nous devions sortir et parcourir ce trajet sur la route, monter la côte, pour arriver à une étable, où nous attendez quelques vaches, déjà attachées par mon papa,

Dans le noir, je serrais fort la main maternelle, et j'ouvrais grand mes yeux, des formes étranges animées par la lampe électrique de maman, se dessinaient au tour de nous, j'avais froid, et peur,  mais ne disait rien, j'avais demandé  à y aller.....

Je ne pouvais en aucun cas me plaindre, quand on arrivait il nous fallait encore traverser la prairie pour arriver ENFIN à cette étable,je revois encore, maman soulever le grand loquet en bois, et pousser la porte de cette grange, étable, ( l'été, était entreposé, le foin au grenier)

Elle déposait son manteau, sur un clou, prenait sa blouse, nouait son tablier, et se coiffait les cheveux d'un foulard, qu'elle nouait dans sa nuque,

Mais avant ces gestes, oh! combien de fois répétés, elle allumait sa lampe: LA LAMPE TEMPETE, j'ai appris plus-tard, que ce n'était qu'une lampe à pétrole; De forme, rectangulaire, pourvu d'une petite porte, et d'un réservoir à pétrole, elle tirait sur la mèche, à l'aide d'une épingle de sureté, craquait l'allumette, et la lumière jahissait ,

Alors !

Je pouvais contempler avec délice, le spectacle, qui m'entourait, les vaches ruminaient, je sens encore leur odeur, et celle du foin dans leur mangeoire, j'entends encore le lait tomber dans le seau en zinc et se bruit s'y caractéristique, produit par la traite à la main, je contemplais également les toiles d'araignées, où s'accrochait parfois une brindille de foin.....

Il y avait aussi, dans un coin bien au chaud, sous la toiture, des troglodytes ce tout petit oiseau, toujours excité, avec son cri caractéristique,

Et puis, la traite finie, maman répétait, toujours ce même geste, d'ôter son foulard, se recoiffait, se débarrassait de ses habits de traite, elle remettait son manteau, et,

déposait encore, du foin dans la mangeoire, et quelques betteraves, comme, gourmandise disait-elle ....

Elle posait, sur ses épaules,  le carcan, sorte de  joug en bois (pardon pour la comparaison), d'où pendaient 2 chaînes avec un crochet, à chaque extrémité, crochait ses deux seaux, pleins de lait, et fermait à l'aide d'une petite manette : LA LAMPE TEMPETE

Puis, nous faisions, le trajet inverse, pour revenir à la maison, d'où nous apercevions, du haut de la colline, la fumée sortir de la cheminée...

Alors ce soir à ma façon, je vous présente cette petite lampe, qui ne ressemble en rien, à cette fameuse lampe de ma maman

Mais, c'est un clin d'oeil à tous ces objets "nature" que vous chinez, et qui ont une histoire

Alors ce soir c'était mon histoire, et MA PETITE LANTERNE ( TEMPETE)

ET, MA PREMIERE DECO DE NOEL

Bises glaciales de Normandie

C'est vrai, je l'aime bien mon blog, ok ! ce n'est pas le SUPER blog, c'est juste mon pt'it coin à moi, et mes petites bricoles, ( qui ne sont toujours pas finies  ... ), mais, çà avance, ( l'espoir fait vivre )

J'aurai du commencer cette missive, par vous remercier, ( si j'étais polie )

Voilà c'est chose faite,

MERCI POUR VOS GENTILS MESSAGES POUR SON ANNIVERSAIRE ( les blogeuses)

MERCI EGALEMENT A TOUS LES MIENS, MA FAMILLE, SES AMIS,

Je vous avais laissé, ici, une semaine a passé, pleine de souvenir, car nous avons passé, une super soirée,

elle n'était pas au courant, tout le monde avait " gardé sa langue" (à vous merci)

Elle a était vraiment gâtée,  mais ce n'était pas le but, juste le plaisir de se retrouver ensemble, autre que dans des moments douloureux, que cela fait du bien d'être entouré, par ceux  que l'on aime

Voici un petit montage, rien que pour vous

A bientôt, bises

12/11/1992-----12/11/2010

Aujourd'hui est une journée particulière, pour moi et surtout  pour elle,

18 ans, la MAJORITE,

18 ans d'amour, alors bon anniversaire à toi, Anaîs

Nous t'aimons,

te souhaitons,

beaucoup de  bonheur,

de vivre de tes rêves,

et dans réaliser beaucoup,

Pleins d'affectueux bisous à toi

papa, maman

Ah, il y avait bien longtemps que j'étais allée aux emmaüs c'est chose faite, et j'ai encore trouvé des petits trésors, maintenant je suis grande, j'y vais seule..........snif

Par contre, là bas il y avait énormement de monde, beaucoup de personnes âgées, ( je n'ai rien contre, rassurez vous ), mais les petites mamies,  sont comme nous, elles aiment bricoler, et elles vendent pour leur club, c'est bien.

J'ai trouvé pas mal de coupons de tissus  ( ma tête bouillonne, j'ai pleins de créas qui s'y bouscule )

Voici donc : d'abord les tissus

COULEURS D'AUTOMNE

Vous ne trouvez pas une certaine ressemblance avec ceci :

ou cela :

( elle est belle, la nature en ce moment, n'est ce pas )

Puis j'ai trouvé, çà

2 tissus fleuris, un uni violine, et un rayé

couleurs, hortensias fânés

J'ai egalement trouvé un livre pour enfant,

De la bibliothèque de l'éducation maternelle,

(je m'avance peut-ètre un peu en disant que c'est un livre pour enfant .....à lire et je vous en reparlerai)

Il est bleu, les pages sont brochées, sur les trois arêtes,  il est de Mme De Gériolles, et l'éditeur se nomme Alcide Picard, si quelqu'un a des précisions..

le voici :

et de dos

J'ai trouvé l'image de la maman entourant de son bras,son enfant, magnifique, ( peut-être, parce que la mienne me manque, oh juste un petit peu.....)

Et, pour la fin, un plat creux DIGOIN, ( oui encore !!!! ) modèle  Atlantic, il est sympa

en tout les cas, moi il me plait

Ah, j'ai oublié, deux revues de modes et travaux de 1969, voilà

c'est fini, pour aujourd'hui, @ bientôt, et merci pour vos gentils messages

Dimanche dernier, je suis allée en seine maritime, ( comme tous les dimanches ....) et, j'ai réussi, à aller à quelques minutes de voiture, de l'appartement de la miss, à un trés joli vide grenier.

Les exposants, étaient installés, bien au chaud dans un local.

Une aubaine, pour moi qui n'aime pas le froid.

J'y ai trouvé, quelques merveilles à mes yeux,

D'abord, ce petit miroir, (oui, ok il en manque un petit morceau mais pour le prix.......)

Ces deux petites poupées, en celluloid, il n'y a rien d'inscrit à l'arrière dans leurs dos, leurs petits membres sont articulés, et tiennent avec des elastiques, ils sont trop mimis, et j'ai craqué, ( 5 euros les deux....)

et quelques fèves, pour ma fabophile de fille (elle les collectionne depuis bientôt 9 ans )

En rentrant à son appartement, sur le bord de la route, il y avait devant une trés belle maison, des emcombrants,

Voilà, ce que j'ai découvert,

3 dictionnaires : 1 dico de français de 1909 ( il a traversé deux guerres et a failli terminer à la poubelle ...... no comment )

                       : 1 dico en parfait état d'allemand et de français de 1941

                        : 1 dico de Latin français de Felix Gaffiot de 1934

des revues de déco, des bandes dessinés, mickey, lucky-luke, des livres d'enfant des années 1960,et j'en passe .....

Et, la jolie boite ( d'un vert fané) en parfait état pour y ranger de la mercerie.

QUAND JE PENSE QUE LE PAYS EST EN CRISE, NE CROYEZ VOUS PAS, QUE CES LIVRES POUVAIENT AVOIR UN AUTRE AVENIR QUE LA POUBELLE, ENFIN, MOI JE M'EN MOQUE, JE LES AI RECUPERES ( d'abord je crois que je vais me mettre éboueur............. jetez ! jetez !!! moi je récupère....

Et puis si quelqu'un veut m'embaucher, travailler en extérieur ne me fait pas peur, je suis rôdée, j'ai déjà l'habitude

Gros bisous du soir, beurk !!!!! il fait déjà nuit,

Voici un poème pour la Toussaint,

Appris quand j'étais enfant

et retrouvé sur internet

Vieille ferme à la Toussaint

La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.

Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
Et qui, de père en fils, longuement s'éreintèrent,
Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
A secouer la plaine à grands coups de labeur.

Puis elle songe encor qu'elle est finie et seule,
Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
Même jusqu'au foyer où s'abrite l'aïeule.

Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
Et tristement, et lourdement se font entendre,
Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.

Et quand la chute en or des feuillage effleure,
Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
La ferme croit sentir ses lointains trépassés
Qui doucement se rapprochent d'elle, à cette heure,
Et pleurent.

EMILE VERHAEREN

Pour illustrer cette poésie, une mosaïque de notre vieille ferme, et de ces magnifiques paysages automnaux  qui l'entoure

Bonne Toussaint à vous et n'oubliez pas vos defunts